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«DES TOILES… APERIODIQUES»

 

Recueil du poète marocain Kacem Loubay

 

préface de  Mohamed Saïd Raïhani

 

 

 

 

En imaginant ce monde sans Art, quelle serait la raison d’être susceptible de convaincre l’humain de mener jusqu’au bout cette vie aussi fade et incolore?

Comment  la vie pourrait-elle être sans musique, danse, peinture, sculpture, architecture, cinéma ou poésie (i.e. littérature)?

La vie sans arts, ne serait-ce pas un second attribut de «la mort clinique» de l’humain et de l’humanité?

La vie sans littérature, ne serait-ce pas un autre attribut de la non-existence dans le temps et l’espace?

Si l’Art est cette manière de rendre la vie non seulement tolérable mais aussi digne d’être vécue, la littérature, angle important de l’heptagone Art, sera une façon de reformer le cours du passé esthétiquement, redessiner le présent pour l’immortaliser, ouvrir l’imaginaire sur de nouveaux horizons…

Du général, l’Art, au particulier, la littérature, les objectifs restent inébranlablement les mêmes: «Célébrer le retour du rythme», «fêter le retour à l’Initial» bien que ce  trait soit plus omniprésent en musique et en poésie que dans les autres arts.

Ainsi, écrire un poème c’est écrire en mots des rythmes poétiques et être poète c’est avoir les compétences du marin qui, dans les hautes mers des rythmes, peut diriger son poème vers le droit rythme. Ce statut que le poète marocain Kacem Loubay* a atteint non pas par l’âge mais par la souffrance quotidienne et le défi éternel qu’il a accumulés poème après poème, recueil après recueil…

Etant marocain issu de la culture amazigh et aspirant à devenir poète, Loubay s’est trouvé dans un dilemme linguistique délicat et il a dû choisir sa prochaine langue d’expression dans son futur parcours de poète: Le français, l’amazigh ou l’arabe?

En choisissant la langue française comme langue de ses poèmes, Loubay  a opté pour le défi de l’originalité de la langue-mère, l’Amazigh, et de la richesse de la langue de l’Etat, l’Arabe. En adoptant la langue française comme langue de sa poésie, Loubay  a opté pour l’aliénation qui deviendrait le thème central de ses textes.

 Une fois le défi levé, la quête de la réconciliation des thèmes abordés aux formes poétiques ciblées a trouvé sa compatibilité dans des poèmes chantant l’errance dans la terre-mère et célébrant la solitude dans la culture-mère…

Après le dilemme linguistique, c’était le dilemme rythmique et  Loubay a dû choisir

 

entre le rythme poétique intérieur et le rythme extérieur avant de s’allier depuis son premier recueil «Cité Métaphore…» publié en 2010, au rythme extérieur, le rythme de la composition poétique classique qui écrase, entre ses rimes et mesures les angoisses de l’individu incarcéré entre les vers et les couplets d’un poème qu’il a lui-même composé, un poème qu’il a voulu à lui…

Est-ce une façon de secouer la régularité qui angoisse l’individu?

Est-ce une manière de se libérer de l’angoisse dont l’individu souffre à travers l’invocation du rythme pour équilibrer la turbulence du vécu?

Entre l’écriture poétique prosaïque, l’écriture poétique libre et l’aphorisme; Kacem Loubay a opté pour la tendance poétique classique qu’il a volontairement choisie dans le but de  transformer  les vers de ses poèmes en barres de fer auxquelles il s’accroche pour crier ses angoisses et malaises:

 

…Ami, tu te faufiles

Entre les allers et les retours

Marathonien des temps modernes

 

La ville est proche…

La ville est déjà loin…

La ville est en haleine…

Entre l’auto-stop aléatoire

Et les intempéries saisonnières

 

La marche harassante d’un forçat

Les kilométriques besognes…

Qui vacillent selon les différents pôles

Pour joindre cette école esseulée          

Bâtisse qui frôle la misère du lieu

Avec ces maisons qui poussent partout

 

De ton promontoire avancé

Tu vois défiler le petit contingent

Ces petits enfants perdus

Qui ressemblent à des roseaux pliés

Avec de lourds fardeaux sur le dos

Des tas de livres, de cahiers, de stylos…

Et au fond de leurs yeux dilatés

Le calvaire des heures de marche…

 

Kacem Loubay*  ou « Le poète de l’autre rive » dont il signe ses textes

 

 

 

 

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